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Réflexion Foot
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30 janvier 2017

PSG-MONACO : Là c'est du haut-niveau

Depuis l'arrivée des Quataris au PSG, l'essentiel des spécialistes-supporters parisiens ont critiqué le niveau de la Ligue 1. Jugée d'un niveau trop faible - à tort ou à raison- la Ligue 1 serait la cause principale du manque de résultat en Champion's League des Parisiens. Contrairement  à la Barclay Premiere League, la Ligua BBVA, la Serie A ou encore la Bundesligua , le PSG ne peut trouver semble t-il de concurrent sérieux en Ligue 1 depuis maintenant 6 ans.

Une théorie facile du French Bashing et fumeuse au vu du match hier lorsque le club de la Capitale accueuillait l'AS Monaco au Parc des Princes. PSG-Monaco quel match ! 

Annoncé comme la rencontre de la 22ème Journée par Canal + , les consultants de la chaîne cryptée ont quelques peu critiqué le manque d'occasions de ce PSG-Monaco. Sûrement désappointé par le résultat 1 partout, 1 pénalty et un but dans les arrêts de jeu, seul Mickael Landreau lâchait à la mi-temps " On affaire à un match de trés trés haut-niveau". En effet on ne peut qu'approuver l'appréciation de l'ancien gardien Nantais. 

Hier, on a pu assisté à une rencontre de très haut niveau n'ayant rien à envier aux jgrandes soirées européennes. Sous les yeux de Ronaldinho, ce sont d'abord les Monégasques qui ont posé les bases d'une rencontre rythmée . En privant les Parisiens pendant le premier quart d'heure de la rencontre, les joueurs de la Principauté ont fait apprécié aux Parc des Princes leur justesse technique et l'efficacité de leurs mouvements collectifs. Depuis déjà de nombreuses semaines, l'AS Monaco est impressionnant techniquement. Du plus jeune au plus agées peu de joueurs Monégasque ratent leurs contrôles ou leurs passes. A chaque occasion l'on s'émerveille du rythme et tempo de jeu tout simplement parfait de l'ASM.

Seulement hier, le PSG a aussi montré au grand public une solidité défensive collective, Thiago Motta s'intercallant souvent comme un troisième défenseur central à façon d'un libero à l'ancienne. En effet hier , l'Italien n'a que très peu fait apprécier sa grande qualité de relance, laissant le job à Rabiot. Dans un schéma de défense à trois, Meunier et Kurzawa ont eu l'occasion de déstabiliser les lateraux Monégasques Sidibé et Mendy. Peu en verve hier, Kurzawa n'a pu faire brillé son compère d'attaque côté gauche Draxler. Au contraire d'un grand Thomas Meunier qui a su parfaitement combiner pour laisser Lucas percuter et repiquer dans l'axe en toute liberté.   

Au contraire Monaco, comme toute équipe évoluant à l'exterieure a surtout procédé en contre. Du moins c'est l'impression que laisse les monégasque tant leur vitesse de projection en attaque est impressionnante. Hier soir il n'y a pas eu de véritable bataille du mileu de terrain ni même de confrontation dans le rond central. La ballon voltigeait de part et d'autre des trentes mètres de chaque camps. Néanmoins Bakayoko et Fabinho ont paru moins à leur aise dans la relance que leurs adversaires du soir Rabiot et Matuidi (peu en vu hier). 

Bref, on a vu deux grandes équipes sur le terrain. chacunes d'elles bien en place et n'hésitant pas à presser et jouer haut. Très spéctaculaire , les deux équipes n'ont pu malheureusement forcer le verrou défensif de leur adversaire du soir : les deux buts proviennent  en effet d'individualités et non d'une réussite collective offensive mis en place : erreur de Sidibé provoquant le pénalty et le manque de pressing  parisien ajouté d'une belle tentative mais culottée ( voire désespérée quand à la distance) de Bernardo Silva. 

Emmené par deux coach étrangers, les deux cadors de la Ligue 1 ont livré un duel de haute volée. Ce que l'on a vu hier c'est un mélange entre frilosité tactique de la Ligue 1 et la technique additionné par l'envie offensive  des grandes envolées européennes. 

En somme, ce PSG-Monaco de gala hier soir ressemble bien a un résumé ce que les deux équipes pourrait présenter dans quelques semaines en 8ème de final de Champion's League : PSG-Barcelone le 14 février et Manchester City- ASM le 21 février.  Le PSG était en place défensivement et leurs vélléïtés offensive  bien que nombreuses manquée de présence et de soutien numérique : Cavani et Lucas ont été bien trop souvent trop seule. de l'autre côté, l'ASM bien repliée a su finalement dominer tactiquement la rencontre avec une formation bein en place et un collectif pouvant tecniquement faire la différence à tous moments. 

 

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